Les termes " Import " et " Export " ont les mêmes significations pour Eldorado Budget que pour la plupart des logiciels qui les utilisent. Nous allons les rappeler brièvement :
L'import consiste à récupérer dans votre document de travail des données qui ont été enregistrées dans un fichier créé par un autre logiciel qu'Eldorado Budget.
À l'inverse, l'export consiste à enregistrer avec Eldorado Budget des données dans un fichier destiné à être importé avec un autre logiciel.
Pratiquement, le fait d'importer des données avec Eldorado Budget vous permettra d'économiser la saisie d'opérations en les récupérant à partir d'un relevé d'opérations fourni par un serveur bancaire (voir le paragraphe " Connexions aux serveurs bancaires "), ou créé par un autre logiciel de comptabilité personnelle (capable d'exporter ses données).
Le fait d'exporter des données avec Eldorado Budget vous permettra, par exemple, de fournir à un tableur des relevés d'opérations pour les remettre en page ou effectuer des calculs qu'Eldorado Budget ne permet pas.
À propos des formats de fichiers
Les manipulations d'import ou d'export impliquent toujours l'existence d'un fichier intermédiaire créé par le logiciel qui exporte, puis relu par le logiciel qui importe. Cela nécessite que ce fichier ait un format connu par les deux logiciels, c'est-à-dire une convention adoptée par les deux logiciels sur la façon dont les données qu'il contient y sont écrites.
Cette notion de format doit vous être familière si vous utilisez, par exemple, des logiciels graphiques où un nombre important de formats d'images sont généralement proposés (JPEG, PNG, GIF, etc.)
Dans le cas des écritures comptables, les formats habituellement disponibles sont actuellement en petit nombre et ne permettent pas toujours de véhiculer parfaitement entre logiciels toutes les caractéristiques des opérations concernées. Cela ne vous empêchera pas de trouver nombre d'avantages à ces manipulations, mais il faudra vous accommoder de ces éventuelles lacunes... Les serveurs bancaires travaillent actuellement sur l'élaboration de nouveaux formats plus performants, Eldorado Budget les prendra naturellement en compte dans les futures versions lorsqu'ils seront institués.
Eldorado Budget prend en compte les trois formats d'import/export les plus répandus concernant les comptabilités personnelles :
- Le format dit " QIF " (" Quicken Interchange Format ") que les serveurs bancaires proposent presque toujours à partir de leurs sites Internet.
- Le format dit " OFX " (" Open Financial Exchange "), plus récent, que les serveurs bancaires proposent de plus en plus souvent...
- Le format qu'Eldorado Budget nomme " tabulation ", mais que d'autres logiciels nomment parfois " tsv ", " tab ", " texte tabulé ", ou plus simplement " texte " (à partir de certains tableurs). Les serveurs bancaires le proposent également souvent.
Ces trois formats conviennent de façons différentes, ils se distinguent par la fa?on dont les opérations et leurs caractéristiques sont inscrites et se succèdent dans le fichier.
Pour les utiliser, vous devrez effectuer certains paramétrages avec Eldorado Budget qui sont expliqués ci-dessous.
Le bouton d'import/export
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Les manipulations d'import ou d'export sont accessibles à partir du bouton Import/Export ci-contre disponible dans toutes les listes d'opérations. Il s'agit d'un menu déroulant à deux étages, le premier permettant de choisir entre un import ou un export, le second permettant de choisir entre les formats " QIF ", " OFX " ou " tabulation ".
Malgré sa présence permanente, ce menu déroulant ne donne pas toujours accès à la totalité de ses commandes. Par exemple, vous ne pourrez pas effectuer un import à partir de la liste obtenue par une recherche d'opération, ou celle d'une déclaration fiscale, vous ne le pourrez qu'à partir de la fenêtre du relevé de l'un de vos comptes bancaires.
La raison en est qu'Eldorado Budget utilise la technique performante de " comptabilité en partie double " (voir le paragraphe " Généralités sur les comptes ") qui n'est hélas pas prise en compte dans les deux formats proposés. Rappelons en effet que la comptabilité en partie double consiste à désigner, pour chaque opération, un compte débiteur et un compte créditeur. Dans les relevés fournis par un autre logiciel, ou un serveur bancaire, vous ne trouverez pour chaque opération que la désignation d'un unique compte, la contrepartie de l'opération, étant supposé que le second compte concerné est toujours le même : votre compte bancaire. Il manque donc la désignation d'un compte à Eldorado Budget pour effectuer un import en toutes circonstances ! Naturellement, l'import devient possible à partir du relevé d'un compte puisque le compte manquant est dès lors désigné.
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